Montmerrei :
- Potentiel de 4 éoliennes maximum
- Puissance de 4 à 6 MW par éolienne
- 200m bout de pale maximum
.
Bienvenue sur la page de suivi du projet éolien de Montmerrei.
Bienvenue sur la page de suivi du projet éolien de Montmerrei.
Le site d’implantation d’un parc éolien répond à des critères bien précis : de nombreux paramètres techniques, réglementaires, humains, paysagers, environnementaux et acoustiques entrent en compte. Il s’agit notamment :
- de la qualité de la ressource en vent ;
- des enjeux de biodiversité (sites naturels protégés ou d’intérêt, espèces protégées, etc.) ;
- des servitudes d’utilité publique techniques (faisceaux hertziens, lignes à haute tension, contraintes aéronautiques, etc.) ;
- de l’éloignement d’au moins 500 mètres aux premières habitations et de l’éloignement aux routes et cours d’eau.
Ces critères excluent de larges portions du territoire, où aucune installation d’éolienne n’est envisageable. À l’inverse, la zone d’implantation potentielle (ZIP) du projet éolien des Sources de l’Orne sur les communes de Montmerrei et Belfonds a été définie en tenant compte de ces contraintes, que vous retrouverez dans les cartes ci-dessous.
Les zones d’implantation potentielle (ZIP) sur les cartes ci-dessus sont situées à plus de 500 mètres de toute habitation. Pour la partie écologie, aucune Zone Naturelle d’Intérêt Écologique Faune Flore de type 1 (ZNIEFF 1) ni de zone Natura 2000 ne bordent les ZIP. Pour la partie technique, les ZIP ne font pas partie des zones d’exclusion du Secrétariat Général pour l’Administration du Ministère de l’Intérieur (SGAMI). Seuls des faisceaux hertziens Free et Bouygues traversent les ZIP. L’implantation d’éoliennes à ces endroits sera évitée.
L’emplacement des futures éoliennes au sein de cette zone sera ensuite déterminé en répondant aux différents enjeux environnementaux, paysagers, techniques et acoustiques du site mis en lumière par les études en cours. Une fois ce scénario d’implantation final retenu, il sera possible d’estimer la production électrique du futur parc. Pour le moment, il est envisagé d’installer au maximum 4 éoliennes sur la zone de Montmerrei et 3 sur la zone de Belfonds (200 mètres de hauteur maximale, pales comprises).
L’EOLIEN AU SERVICE DE L’INDEPENDANCE ENERGETIQUE ET DE LA TRANSITION ECOLOGIQUE
Un mix électrique décarboné
PPE
Un mix électrique décarboné
Selon les scénarios RTE publiés fin 2021, pour décarboner le mix énergétique français, l’éolien terrestre est incontournable (multiplication de deux et demi à quatre fois la puissance installée en France d’ici 2050, deux et demi correspondant au scénario de relance massive du nucléaire).
Source : RTE – Futurs énergétiques 2050 (octobre 2021)
PPE
La loi en vigueur (programmation pluriannuelle de l’énergie de 2019) vise d’ores et déjà un doublement de la puissance en éolien terrestre installée d’ici 2028, par rapport à début 2021. C’est donc de 17 600 MW à 35 000 MW qu’il faut donc passer. Avec une moyenne de puissance de 3MW par éolienne, cela correspond à presque 6 000 éoliennes supplémentaires sur le territoire français.
Source : Ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires – Loi de programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE)
Un projet au service du territoire
Des retombées économiques pour le territoire
Un parc éolien constitue une source de revenus pour les collectivités via les taxes et impôts liés à son implantation sur le territoire. Les exploitants d’un parc éolien paient plusieurs types d’impositions locales, réparties entre les communes, la communauté d’agglomération, le département et la région :
- La taxe foncière sur les propriétés bâties ;
- La cotisation foncière des entreprises ;
- La cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises ;
- L’imposition forfaitaire pour les entreprises de réseau (IFER), réservée aux entreprises du secteur de l’énergie, du transport ferroviaire et des télécommunications, qui constitue la taxe la plus élevée.
En effet, l’IFER conduira Energiekontor à reverser 8 360€ par MW installés par an, répartis entre le département (30%) et le bloc communal (70%). La répartition entre la communauté de communes et la commune varient mais bien souvent, 50% de l’IFER revient à l’intercommunalité, et 20% à la commune.
*En se basant sur l’indice de référence 2024.
Ces ressources alimenteront le budget des collectivités et participeront donc au développement de projets et services publics locaux. Une fois le projet défini, vous retrouverez ici une estimation plus fine de ces ressources fiscales ainsi que leur répartition.
Une opportunité pour les habitants
Par ailleurs, le chantier de construction stimulera l’activité économique du territoire, .
De plus, la mise en place d’un dispositif de financement participatif, permettant aux habitants d’investir dans le parc éolien et de bénéficier de ses retombées, sera étudiée. Des précisions sur ces aspects seront apportées ultérieurement.